RERO
Rio de Janeiro, Brésil
Rero utilise l'écriture pour visualiser clairement sa pensée critique envers une réalité fuyante et irréductible. L'artiste français reprend une figure rhétorique remontant au maniérisme, l'oxymore, forme de cohabitation sémantique d'oppositions verbales utilisée au XVIème siècle et, en ce temps-là, propre à représenter la réalité contradictoire.
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Naissance
1983
France
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Résidence
Rio de Janeiro, Brésil
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Formation
Foundation in Graphic Design, London College of Communication
Rero l'utilise pour chercher à pénétrer les principes fondamentaux de notre existence: la liberté, le progrès, la censure et l’autocensure, rayant des termes en opposition à de tels concepts qui mettent en danger la liberté des hommes.
L'oeuvre de Rero n'est pas une simple intervention littéraire dans les espaces urbains, un exercice académique de pure réflexion rhétorique sur la morale collective. Mais plutôt l'usage public d'un procédé typique de l'art conceptuel résidant en un tissage entre image et parole capable de produire au final une lecture collective, à destination d'un public attentif qui repère sur les murs d'édifices et d'usines non pas des textes publicitaires mais plutôt des invitations à un entraînement mental.
Parce que l'art, pour Rero, est un système d'alarme qui tente de réveiller le muscle atrophié de la sensibilité collective, une affirmation de complexité contre l'apologie consumériste des codes d'une vie passive. Voilà ainsi la célébration de l'oxymoron comme écriture publique qui réussit à restituer le sens de la problématique de la vie et à démasquer l'usage hypocrite de concepts universels en utilisant l’astuce freudienne de la dénégation : affirmer en niant.
Rero réalise ainsi des séances de psychanalyse collective en offrant des formes visuelles qui oscillent entre art et littérature. De manière absolue, l'artiste utilise la simplicité graphique, l’épure visuelle d'un message explicite et didactique.
La ligne qui barre l'écriture devient celle d'une frontière entre l'être et l’avoir été, l'expression d'une totale liberté que seul l'art peut apporter : affirmer en niant et vice versa.
C'est là que résident les fondements de la valeur ultime de l'art, capable d'accueillir à l'intérieur de soi des concepts sémantiquement éloignés et contradictoires pour promouvoir une réflexion et une plus grande souplesse d'esprit pour public non-intentionnel qui transite volontairement ou involontairement devant les propositions de Rero. L'art conceptuel trouve de cette manière une extension en dehors des espaces d'expositions traditionnels et acquiert la possibilité de dialoguer avec l'architecture publique et privée, avec des usines industrielles, des agglomérations et des immeubles en ruine. Les dénégations visuelles de Rero créent un paradoxe ultérieur, restituent un ordre visuel et une dignité esthétique à des endroits désuets, abandonnés et oubliés. L'artiste trace son alphabet sur la peau d'une architecture complexe, forgeant la promesse d'un futur meilleur à travers un langage visuel auquel nous ne pouvons souhaiter qu’une longue durée.
L'oeuvre de Rero n'est pas une simple intervention littéraire dans les espaces urbains, un exercice académique de pure réflexion rhétorique sur la morale collective. Mais plutôt l'usage public d'un procédé typique de l'art conceptuel résidant en un tissage entre image et parole capable de produire au final une lecture collective, à destination d'un public attentif qui repère sur les murs d'édifices et d'usines non pas des textes publicitaires mais plutôt des invitations à un entraînement mental.
Parce que l'art, pour Rero, est un système d'alarme qui tente de réveiller le muscle atrophié de la sensibilité collective, une affirmation de complexité contre l'apologie consumériste des codes d'une vie passive. Voilà ainsi la célébration de l'oxymoron comme écriture publique qui réussit à restituer le sens de la problématique de la vie et à démasquer l'usage hypocrite de concepts universels en utilisant l’astuce freudienne de la dénégation : affirmer en niant.
Rero réalise ainsi des séances de psychanalyse collective en offrant des formes visuelles qui oscillent entre art et littérature. De manière absolue, l'artiste utilise la simplicité graphique, l’épure visuelle d'un message explicite et didactique.
La ligne qui barre l'écriture devient celle d'une frontière entre l'être et l’avoir été, l'expression d'une totale liberté que seul l'art peut apporter : affirmer en niant et vice versa.
C'est là que résident les fondements de la valeur ultime de l'art, capable d'accueillir à l'intérieur de soi des concepts sémantiquement éloignés et contradictoires pour promouvoir une réflexion et une plus grande souplesse d'esprit pour public non-intentionnel qui transite volontairement ou involontairement devant les propositions de Rero. L'art conceptuel trouve de cette manière une extension en dehors des espaces d'expositions traditionnels et acquiert la possibilité de dialoguer avec l'architecture publique et privée, avec des usines industrielles, des agglomérations et des immeubles en ruine. Les dénégations visuelles de Rero créent un paradoxe ultérieur, restituent un ordre visuel et une dignité esthétique à des endroits désuets, abandonnés et oubliés. L'artiste trace son alphabet sur la peau d'une architecture complexe, forgeant la promesse d'un futur meilleur à travers un langage visuel auquel nous ne pouvons souhaiter qu’une longue durée.
Ses dernières expositions
Année | Titre | Lieu | Ville |
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2021 | IMMENS(LIM)ITÉ | Aquarium de Paris | Paris |
2021 | Joseph Grand | Backslash Gallery | Paris |